Fibroscan

Fibroscan est un test utilisé pour évaluer les modifications du foie. Cette technique est utilisée pour mesurer la fibrose hépatique de manière totalement non invasive et sans douleur, sans risque pour le patient. L’examen consiste en un patient allongé sur le dos, le bras droit levé. La sonde est placée entre les côtes du lobe droit du foie. Des ondes sonores à haute fréquence sont générées et mesurées lors de leur passage dans le foie. La mesure est représentée en pression (kPa). Notre objectif général est d’utiliser les résultats du fibroscan comme méthode de détermination de la fibrose hépatique dans la co-infection chronique VHC-VIH. Objectifs spécifiques: 1. Valider l’élastographie transitoire (FibroScan) pour prédire la progression de la fibrose en comparant leurs performances aux taux obtenus à partir de biopsies hépatiques uniques. 2. Estimez l’effet du traitement antirétroviral sur la progression de la fibrose en utilisant les résultats du fibroScan. 3. Estimer l’effet du traitement par le VHC sur la progression de la fibrose en utilisant les résultats du FibroScan.

Sécurité alimentaire CTN 264

L’insécurité alimentaire existe lorsque l’accessibilité à des aliments nutritifs est limitée ou incertaine, par exemple, s’inquiéter qu’il manque de la nourriture avant de pouvoir en acheter d’autre ou sauter des repas parce qu’il n’y a pas assez d’argent pour acheter de la nourriture. Ces situations peuvent affecter la santé des gens. Il est connu que l’insécurité alimentaire est plus fréquente chez les personnes vivant avec le VIH, mais peu d’études ont regardé ce qui en était chez les personnes co-infectées par le VIH et le VHC. Sécurité alimentaire et Co-Infection VIH-VHC (SA/VIH-VHC) est une sous-étude de la Cohorte canadienne de Co-Infection (CCC). Les objectifs généraux de cette sous-étude sont: 1. de comprendre les relations entre a. les niveaux de sécurité alimentaire, b. certains comportements et facteurs cliniques liés à la Co-Infection VIH et VHC (ex. : consommation d’alcool et de drogues, compte de cellules CD4, génotype VHC), et c. la qualité de vie liée à la santé et les résultats de santé et de traitement (ex. : la santé perçue, l’observance au traitement VIH) 2. d’examiner les effets de l’insécurité alimentaire sur l’expérience de vie d’une personne co-infectée. Tout d’abord, les participants répondent à un questionnaire sur la sécurité alimentaire. Plus tard, les participants éligibles qui auront accepté d’être contactés seront invités à participer à une entrevue. Tous les participants reçoivent un livret contenant une liste des services disponibles dans leur communauté, un livre de recettes faciles à réaliser et utilisant des ingrédients santé et à faible coût ainsi que 10$ de compensation. Les résultats de cette étude aideront à améliorer la santé des personnes co-infectées et vivant une insécurité alimentaire. L’équipe de recherche à la tête de la sous-étude SA/VIH-VHC est composée de chercheurs canadiens provenant de diverses disciplines tel que la nutrition, la médecine, la psychiatrie et la santé publique. SA&VIH-VHC est financée par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Réseau canadien pour les essais VIH des IRSC.

Protéomiques

Notre objectif général est d’identifier les biomarqueurs prédictifs de la fibrose du foie dans la co-infection chronique VHC-VIH et fournissant des informations pronostiques et pathogènes susceptibles d’aider à élucider les mécanismes sous-jacents de la fibrose accélérée dans le contexte de l’infection par le VIH. Objectifs spécifiques: 1. Utiliser des outils de protéomique clinique à haut débit pour identifier de nouveaux biomarqueurs sériques et des modèles de biomarqueurs associés à la fibrose chez des individus co-infectés par le VIH et le VHC et des contrôles mono-infectés par le VHC. 2. Valider ces biomarqueurs et calculer la sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positives et négatives pour la détection de fibrose hépatique significative par rapport à la biopsie du foie (étalon-or actuel). 3. Comparer les profils protéomiques chez des témoins co-infectés VIH-VHC et mono-infectés par le VHC à des stades de fibrose similaires pour déterminer si les profils protéiques sont exprimés différemment. 4. Comparer les biomarqueurs sériques aux études en cours sur les marqueurs immunologiques et non invasifs.

Biomarqueurs de l’inflammation

Un nombre croissant de personnes sont infectées à la fois par l’hépatite C et le VIH. Le VIH accélère la progression des maladies du foie liées au VHC. La maladie du foie est maintenant l’une des principales causes de maladie et de décès chez les personnes infectées par le VIH-VHC malgré un traitement efficace contre le VIH. Une possibilité est que l’inflammation en cours contribue à la maladie du foie, comme cela a été démontré pour d’autres problèmes de santé chez les personnes infectées par le VIH, telles que les maladies cardiaques. Nous utiliserons la cohorte pour étudier la manière dont l’inflammation peut contribuer à la maladie hépatique au fil du temps et pour évaluer l’effet des traitements contre le VIH et le VHC sur la réponse inflammatoire. Plusieurs marqueurs inflammatoires liés à la cicatrisation du foie seront mesurés avant et après le traitement antiviral et l’interruption du traitement. Ce travail permettra de mieux comprendre comment les antiviraux peuvent jouer un rôle dans l’amélioration des cicatrices du foie et fournira des indications sur la meilleure façon de développer et de cibler des traitements antiviraux et anti-inflammatoires en vue d’améliorer la santé du foie des personnes vivant avec le VIH et le VHC. -infection.

Raltegravir Switch

Les chercheurs de l’étude pensent que le passage au raltégravir réduira le taux de progression de la fibrose hépatique. Le raltégavir présente une innocuité hépatique et un profil métabolique favorables (par exemple, le cholestérol) bien qu’il n’ait pas fait l’objet d’une étude approfondie dans le cadre d’une co-infection. L’objectif de l’étude est d’évaluer si le passage du traitement antirétroviral à base de ritonavir avec IP enrichi à un traitement à base de raltégravir réduira le taux de progression de la fibrose hépatique chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC, mesuré par élastographie transitoire (FibroScan®) et l’AS rapport de ratio plaquettaire (APRI) après 48 semaines de traitement.